Prothèse totale de hanche par voie antérieure mini invasive de HUETER

Pathologie de la hanche

Qu’est-ce que la prothèse totale de hanche mini invasive de HUETER ?

Docteur Michel Martin orthopédiste à Bordeaux

L’abord antérieur de Hueter à la hanche a l’avantage de passer dans un espace entre le fascia lata et le droit antérieur, sans couper de muscles. Sur cette zone, la distance de la peau à l’articulation est plus réduite.

Cette voie d’abord a été enseigné en France par le Professeur Robert Judet il y a plus de 50 ans puis ses éléves l’ont progressivement diffusée au fil des générations. 

Selon l’autonomie, l’âge et l’entourage du patient, la sortie peut être proposée dès le lendemain de l’intervention.

Chirurgien orthopédiste à Bordeaux

En savoir plus sur la prothèse totale de hanche par voir antérieure

Les avantages de la prothèse de hanche par voie antérieure

  • Récupération plus rapide, pas d’atteinte des muscles postérieurs stabilisateurs
  • Perte sanguine moins importante (moins de 10 % des patients sont transfusés)
  • Durée d’hospitalisation courte
  • Risque de luxation de prothèse plus réduit
  • Le patient est opéré couché sur le dos, sécurisant pour l’anesthésie

    La prothèse de hanche est la même que les autres techniques. Elle peut avoir des composants Céramique ou Métal / Polyéthylène. Le choix est déterminé par l’activité et l’âge.

La technique

 

Exemple de coxarthrose droite à un stade sévère avec ostéophytose du toit du cotyle, disparition du cartilage au sommet de la tête.

Sur une autre hanche, exemples de calques sur des radiographies à l’échelle réelle pour simuler la pose des implants les mieux adaptés: le centre de rotation, la direction et la longueur du col doivent être reproduits. Cette simulation est possible directement sur radios ou bien à l’aide de logiciels par informatique.

 

-> Vue de face sur une reproduction de hanche droite

  • la tête fémorale est profondément ancrée dans le bassin (cavité du cotyle).
  • la capsule épaisse recouvre l’articulation, elle comporte des renforts ligamentaires.

 

 

Il existe beaucoup de modèles de PTH , scellées par ciment ou non scellées, avec des billes en céramique ou en inox, de diamètre variable.

Le choix doit être éclairé par l’anatomie du patient, les calques pré opératoires, l’âge du patient, la qualité osseuse.

En principe leur tenue doit être de 15 à 20 ans, c’est la raison pour laquelle un implant fiable et déjà éprouvé doit être utilisé le plus fréquemment possible pour se forger soi même un avis afin de l’adopter ou non.

Lors de l’opération le patient est installé sur le dos, l’anesthésiste procède à une anesthésie générale ou une rachi anesthésie qui n’endort que le « bas du corps ». Cette position est confortable pour le patient et pour l’anesthésiste car la ventilation du patient est symétrique dans les deux poumons et physiologique.

L’incision est en projection de l’espace décollable sous l’aile iliaque, entre le muscle fascia lata et droit antérieur. La progression n’est pas traumatique, sans couper de faisceau musculaire. Le saignement est rapidement controlé en ligaturant le pédicule antérieur et la capsule est ouverte pour atteindre l’articulation.

La prothèse définitive comporte :

  • une cupule au sommet que l’on implante dans la cavité du bassin, après avoir préparé à la taille idéale
  • une tige qui se bloque à la bonne hauteur dans le canal du fémur

 

Etapes de pose de la tige :

Passage des rapes selon la planification, test de longueur et de stabilité

Exposition du canal :

Blocage de la tige définitive, elle reçoit la bille qui rentre ensuite dans la cupule déjà mise en place.

Ensuite la caspule est refermée, les muscles se remettent en place avec leur élasticité et l’enveloppe du fascia, solide, est suturée. En général des agrafes ferment la peau.

Tout est stable : en théorie, dès que le patient est réveillé, apte à se relever il peut se tenir debout avec deux cannes. Le but est de rentrer à domicile avec les antalgiques qui calment bien les douleurs, celles ci se caractérisent par une impression « de contusions de la cuisse vers le genou » mais elles n’empêchent pas de bouger.

 

Les limites

Si l’accès au cotyle est plutôt confortable, on l’expose devant soi à hauteur des yeux, le temps de préparation du fémur est plus délicat et nécessite une courbe d’apprentissage. L’utilisation d’une table de traction est utile pour s’affranchir d’écarteurs qui peuvent parfois comprimer les muscles et la peau.

La rééducation après l'opération d'une prothèse totale de hanche

Dès le jour de l’intervention, un 1er lever est réalisable, un kinésithérapeute donne les première consignes. La progression vise a redonner de l’autonomie en marchant sur sol plat mais aussi pour monter et descendre les escaliers, ce qui simplifie le retour à domicile.

Selon l’autonomie, l’âge et l’entourage du patient, la sortie peut être proposée dès le lendemain de l’intervention.

Les suites d'une opération

  • Pansements à domicile
  • Entretien des mobilités et aide à la marche par un kinésithérapeute.
  • Anticoagulants 4 semaines
  • RDV avec le chirurgien à trois semaines

Les cas où la prothèse totale de hanche par voie antérieure n'est pas recommandée

  • Dysplasie de la hanche (anatomie particulière)
  • Reprise de prothèse (changement des implants)
  • Ostéoporose très importante

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