Coxarthrose

Pathologie de la hanche

Qu’est-ce que la coxarthrose ?

Docteur Michel Martin orthopédiste à Bordeaux

La coxarthrose est la conséquence d’un processus dégénératif du cartilage de la hanche. Le cartilage hyalin recouvre la tête fémorale et les parois de la cavité du bassin (cotyle) qui retient cette tête dans ses mouvements de balancier.

L’usure progressive du cartilage aboutit à une gêne mécanique. Le cas le plus fréquent est le sujet de 75 ans qui décrit une douleur croissante à la marche, dans le pli de l’aine, il constate cette même gêne le soir après des efforts en journée. Progressivement l’arthrose aboutit à un enraidissement car des dépôts calciques limitent les amplitudes.

Mais il existe aussi des coxarthroses secondaires à des traumatismes (fractures du col du fémur, luxation de hanche), à des dysplasies (anomalies de croissance), à des maladies métaboliques (ostéonécrose aseptique de la tête fémorale).

Le processus est souvent progressif sur plusieurs années mais il y a de rares cas de coxarthrose rapide. Des sujets exposés à une forte demande fonctionnelle (contexte professionnel, sportif, surpoids..) semblent développer plus tôt une coxarthrose.

Chirurgien orthopédiste à Bordeaux

En savoir plus sur la coxarthrose

Coxarthrose : principe de traitement

  • Règles hygiéno diététiques : contrôle du poids, alimentation moins riche, maintien d’une activité physique.
  • Physiothérapie : entretien des amplitudes, renfort musculaire
  • Traitement par voie orale souvent dirigé par un rhumatologue (anti inflammatoire, chondroprotecteurs)
  • Infiltrations avec guidage échographique pour bien viser l’articulation (cortisone, acide hyaluronique)
  • Chirurgie conservatrice et non conservatrice (prothèse totale d’emblée)

Rôle du chirurgien dans le traitement de la coxarthrose :

Souvent le patient consulte à la fin d’un parcours diagnostique et thérapeutique non chirurgical. Le chirurgien doit donc définir si une intervention est logique à ce stade, il s’aide d’un score basé sur l’évaluation des douleurs et de la gêne fonctionnelle. Si aucun traitement n’a été tenté il faut malgré tout essayer de réduire les symptômes et de refaire le point, quelques mois plus tard.

Par contre si le patient est relativement agé avec une radiographie montrant une usure prononcée, la prothèse totale peut être proposée d’emblée. Pour les patients jeunes (<50 ans) il existe encore des techniques conservatrices en général pratiquées par des équipes universitaires (ostéotomies de réorientation du cotyle, butées) mais les résultats à long terme sont liés au volume de patients suivis dans ces services, le nombre de cas annuels étant faible.

Enfin, l’arthroscopie peut parfois apporter des solutions d’attente, au début de la maladie.

La grande majorité des cas sont finalement traités par prothèse.

Déroulement de la consultation avec le Docteur Martin :

L’interrogatoire, en premier, définit la demande fonctionnelle et le bénéfice attendu d’une chirurgie. La différence entre les symptômes pré opératoire et la sensation d’une hanche « mobile et indolore » deux mois après la chirurgie, doit être importante pour que le patient réalise que son choix était pertinent.

L’examen clinique est basé sur l’évaluation de la boiterie, des amplitudes comparées au coté sain. L’état général du patient est très important pour appréhender les complications potentielles de la chirurgie (poids, musculature, état artério veineux, antécédents cardiaques, fonctions cognitives, maladies en cours de traitement)

Le dossier radiologique est examiné pour vérifier l’architecture globale de la hanche, le stock osseux (ostéoporose ?), les éventuelles dysplasies pouvant limiter l’utilisation de certains implants.

L’information au patient expose les complications et les recommandations, notamment les cas d’infections (1% en globalité sachant qu’elles surviennent souvent sur des sujets avec un ou plusieurs facteurs de risque)

Préparation à une prothèse de Hanche :

Dès lors que la solution par arthroplastie est décidée, le bilan comporte deux volets

  • un bilan d’implantabilité : radio complémentaire pour décider du bon implant, examen artério veineux des membres inférieurs si nécéssaire
  • un bilan général pour éliminer
  • un foyer infectieux (urinaire, dentaire, ORL) selon la clinique
  • une pathologie cardiaque (visite chez le cardiologue, relecture des courriers)
  • des troubles de la coagulation, des problèmes métaboliques (prises de sang)

Le type de prothèse et la voie d’abord sont expliqués avec des schémas et des reproductions 3D.

Le rendez-vous auprès de l’anesthésiste est réservé en avance. Il n’y a aucune urgence dans la programmation l’essentiel est d’y arriver bien préparé.

Le suivi post-opératoire du Docteur Martin :

En salle de réveil juste après l’intervention, l’examen clinique permet de constater l’absence de saignement, la tenue du pansement, la mobilité du coté opéré et l’efficacité du traitement antalgique.

Le soir, une station assise en bord de lit est proposée, un repas léger peut être pris.

Le lendemain matin, le patient peut raisonnablement sortir à condition que la marche avec appui, soit testée avec deux béquilles. Une prise de sang vérifie le taux d’hémoglobine, le séjour aura duré 24 heures. 

C’est le compromis idéal, pour les plus agés la date de sortie peut être repoussée bien sur.

La consultation à 21 jours permet de vérifier la marche avec ou sans canne. La cicatrice est nette sans agrafes, les éventuels hématomes ont regressé. Cette période est importante car elle permet encore un lavage si une doute subsiste sur une infection (Ce cas de figure est rare).

A 3 mois la consultation comporte un bilan radiographique pour vérifier la tenue des implants, le score fonctionnel est déterminé , il atteint souvent 90% du maximum. La vie quotidienne est normale.

A un an de délai, beaucoup admettent que la prothèse est « oubliée », la radiographie montre une condensation sur les implants non scellés, signe que l’intégration s’est faite.

Ensuite des consignes sont données pour se revoir tous les 3-4 ans avec une radiographie ou avant si des anomalies surviennent (instabilité de la prothèse, douleurs dans le fémur)

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